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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ITURRALDE CABEZA DE VACA, Francisco
Né le 22 novembre 1896 à Valladolid – fusillé le 10 septembre 1936 - Employé du téléphone ; instituteur – FAI – CNT – El Ferrol (Galice)
Article mis en ligne le 24 octobre 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Fils d’un médecin militaire, Francisco Iturralde Cabeza de Vaca avait abandonné ses études de médecine après avoir rencontré sa future compagne. Il était alors entré dans une compagnie de téléphones et allait travailler dans de nombreuses régions (Malaga, La Corogne en 1923-24, Las Palmas, Barcelone…).

En 1930 il était à Pontevedra en Galice et déjà un actif militant de la CNT, sans que l’on sache quand il avait adhéré à l’idéal anarchiste. Puis il fut membre de la FAI et du Centre syndicaliste de Vilallonga et collabora au périodique Revolucion. En 1932 il participait avec sa compagne Marina Ochotorena et l’aide de la CNT à la fondation d’une école rationaliste à El Ferrol.

En 1933 il fut licencié de son emploi et fonda avec notamment Desiderio Comesaña le groupe de la FAI Natura qui allait coordonner les activités du comité régional galicien de l’organisation spécifique. Il fut arrêté à plusieurs reprises notamment en janvier 1934 lors d’une réunion syndicale à Neda et en novembre 1934 suite à la révolution d’octobre. Il collaborait à cette époque à l’organe de la CNT Brazo y Cerebro (La Corogne) et participait à de nombreuses conférences données dans la région.

En 1936, suite à des désaccords il quittait l’école rationaliste et élaborait un projet de formation d’une université populaire qui fut avorté par le coup d’État franquiste de juillet. Il parvenait dans un premier temps à s’échapper du Ferrol et à se cacher à Jubia-Naron puis à Somozas. Capturé par les franquistes, il fut fusillé au Ferrol le 10 septembre 1936//


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