Emigré encore enfant avec sa famille en France, Rafael Crespo Aguado y avait adhéré au Parti communiste français. Lors du déclenchement du coup d’état franquiste de juillet 1936, il s’engagea dans les Brigades internationales. Après le départ des Brigades en 1938, il resta en Espagne et fut nommé commissaire politique d’un régiment d’artillerie.
Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il fut interné au camp d’Albatera puis fut condamné à une lourde peine de prison. Après s’être évadé le 11 septembre 1944 du camp de travail de Cuelgamuros (Madrid), Rafael Crespo était arrivé en octobre ou novembre 1944 à Santander où il avait été envoyé par Agustin Zoroa et la Junte suprême de l’Union nationale Espagnole (UNE) afin d’encadrer les divers groupes de guérilleros dans l’Agrupacion guerrillera de Santander sous l’autorité de l’UNE. Devenu responsable du Comité provincial du PCE et de l’Agrupacion, il fut arrêté le 15 juillet 1945 avec une dizaine de membres du Comité provincial du PCE et des Jeunesses socialistes unifiées (JSU). Traduit devant un conseil de guerre il fut condamné à une lourde peine.
Il était en 1946 le responsable du Comité intérieur du PCE de la prison où il était détenu.
Rafael Crespo Aguado a été remis en liberté le 16 juillet 1960 après 15 années passées derrière les barreaux.