Antonio Urrestarzu Landazabla avait combattu pendant la guerre civile dans les rangs de l’armée républicaine ce qui lui avait valu d’être condamné le 29 octobre 1941 par un tribunal militaire franquiste à 12 ans de réclusion pour « délit d’aide à la rébellion ».
Au début des années 1950 il était membre du Parti nationaliste basque (PNV) à Vitoria où il diffusait les bulletins clandestins OPE et Euskadi. Arrêté en mai 1951, suite à la grève qui à l’appel de la STV, de l’UGT et la CNT, avait touché Vitoria du 2 au 9 mai, il fut traduit devant un tribunal réuni, en février 1952, où le procureur avait requis à son encontre la peine de 6 mois de prison et 10.000 pesetas d’amende pour « association illicite » ; la peine de 4 ans et 2 mois de prison et 50.000 pesetas d’amende pour « propagande illégale ». En septembre 1951 le procureur s’était opposé à sa remise en liberté provisoire décidée par le juge.