Militant socialiste de Jaén, Juan Zarrias Jareño avait été officier dans l’armée républicaine. Fait prisonnier à la fin de la guerre, il fut condamné à mort avant que la peine soit commuée en longue détention tandis que son père fut fusillé.
Pendant son incarcération à la prison de Jaén et avec d’autres compagnons socialistes, il avait mis sur pied une organisation rudimentaire afin de garder les contacts avec d’autres militants socialistes incarcérés en Andalousie et notamment avec le groupe socialiste de la prison de Séville formé notamment par Fernando Arias et Alfonso Fernandez Torres.
Remis en liberté conditionnelle en 1944, il participa aussitôt à la réorganisation du PSOE et de l’UGT dans la province de Jaén et notamment à Ubeda, Andujar et Mancha Real et fut nommé secrétaire du premier Comité provincial du PSOE d’après guerre dont étaient également membres Bernar, José Gamez, Alejandro Conde, Manuel Lopez, Juan Miguel Martinez et Angel Fuentes.
Suite au démantèlement à Madrid en février-mars 1945 des comités nationaux de la CNT, de l’UGT, des républicains puis du Comité exécutif du PSOE, il fut arrêté fin juin 1945 avec un autre membre du Comité provincial du PSOE, Alejandro Conde. Puis les groupes socialistes de la province furent démantelés en janvier 1946 lors de rafles où furent détenus plus de 60 militants.
Traduit devant un conseil de guerre, Juan Zarrias Jareño fut condamné à 12 ans de prison. Il fut remis en liberté conditionnelle en 1952.