Josefa Queralt Clapes, qui était sans doute la sœur du militant libertaire de Badalone José Queralt Clapes, avait été arrêtée à la fin de la guerre et condamnée à 20 ans de prison pour “rebellion militaire”.
Le 6 février 1944 elle était remise en liberté conditionnelle de la prison de Las Corts et assignée à résidence à Tortosa où elle était soumise, outré l’interdiction de changer de résidence, à “l’obligation d’adresser par courrier, le premier jour de chaque mois, un rapport concis concernant sa propre personne, écrit de sa main” aux autorités locales. La junte locale de liberté surveillée lui recommandait en outre “d’éviter les mauvaises compagnies et tout ce qui pourrait la conduire à une vie clandestine ou à commettre de nouveaux délits” et ajoutait cyniquement que l’intéressée pourra compter avec l’aide des autorités et dans cette prison “trouvera toujours un lieu de retraite et de protection en cas de disgrâce”.