Militant du MLE à Barcelone, R. Alarcon fut en janvier 1945 l’auteur d’un rapport envoyé en France pour dénoncer l’infiltration d’éléments policiers au sein de l’organisation catalane. Il écrivait notamment : « Lorsque des accords sont pris pour attenter au régime de Franco, la police le sait avant même ceux chargés de les commettre, conséquence logique de la compromission de certains éléments qui dirigent l’organisation en accord avec la police. Un exemple : Seba [Antonio Seba Amoros], celui qui commandait la colonne Tierra y Libertad, qui exerce des responsabilités à la Fédération locale de Barcelone et au Comité régional et est l’âme damnée de Melis, agent au service de Quintela [commissaire Eduardo Quintela Boveda] et de la Phalange en général. Si un quelconque compagnon tente d’accuser Melis, Seba le défend et demande que le compagnon se présente devant Melis en personne pour le démontrer, ce que personne ne peut accepter, sachant d’avance qu’il tomberait dans un piège dont il ne pourrait sortir »
Il pourrait s’agir de Rafael Alarcon, militant avant guerre de la FIJL de Manresa.