Militant depuis son adolescence, Felix Cuende Castroviejo résidait à San Sebastian où dès le coup d’État franquiste de juillet 1936 il participa aux combats de rues et notamment à la prise de la caserne Loyola. Puis il participa aux combats du front du Guipuzkoa jusqu’à la chute de la province aux mains des franquistes où il gagna Bilbao. Il y participa à l’organisation des Bataillons de la CNT à La Casilla et fut l’un des responsables du Bataillon Bakunin.
Après la chute de Santander, il fut fait prisonnier, interné au Dueso et condamné à mort avant que la peine soit commuée pour celle de 20 ans de détention. Remis en liberté conditionnelle vers 1944, il regagna San Sebastian où il s’intégra à la CNT clandestine.
Passé en France vers la fin des années 1940, il s’installa à Paris où il s’intégra à la CNT de tendance dite collaborationniste. Il occupa plusieurs postes de responsabilité dont secrétaire de la FL-CNT de Paris, membre du Comité régional d’Euskadi en exil, secrétaire du groupe confédéral basque de Paris et secrétaire de l’Alliance syndicale (CNT-UGT-STV). Il collabora également aux journaux CNT del Norte, et après la réunification de la CNT en 1960 au Combat syndicaliste et à la revue Umbral.
C’est en revenant d’un séjour à Brioude où il passait ses vacances, que près de Saint-Flour dans le Massif Central, Felix Cuende Castroviejo s’était senti mal et était décédé en quelques minutes d’une crise cardiaque après avoir dit « Pas vrai ! ».