José Garcia Claudios était le fils du militant anarchiste Constantino Garcia del Campo qui dans les années 1930 hébergea de nombreux militants anarchistes –dont Durruti, Garcia Oliver, Isaac Puente, Orobon Fernandez, etc – lors de leurs passages à Barakaldo.
Membre des Jeunesses libertaires (FIJL) lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’enrôla dans les milices puis participa aux combats de la Sierra de Orduña. Après la chute de Bilbao aux mains des franquistes, il gagna Santander où il fut fait prisonnier, interné à Santoña et fut condamné à une lourde peine. Il fut ensuite transféré au camp de Miranda de Ebro et intégré dans un bataillon de travailleurs forcés à Villarcayo et sur le front de Teruel. Après une hospitalisation à Saragosse, il fut renvoyé à Teruel pour y participer à la reconstruction de la ville.
Remis en liberté conditionnelle dans les années 1940, il revint à Barakaldo et continua de maintenir des contacts avec quelques camarades et avec l’exil, mais se consacra surtout au naturisme qu’il considérait comme « un pilier basique de l’anarchisme ».
En octobre 1996 il avait participé à Santander aux débats donnés à l’occasion de l’exposition Durruti. José Garcia Claudios est décédé à Barakaldo le 11 juin 2007.