Neus Bouza Gil avait abandonné son poste d’ouvrière du textile pour s’intégrer en juillet 1936 aux milices ouvrières Milicienne de l’arrière elle s’occupa notamment de la cuisine et du lavage du linges des miliciens basés à l’ancienne caserne d’artillerie du château de Los Cuatros Torres. Suite à la démobilisation des femmes à l’automne 1936, elle réintégra son usine du quartier de Pueblo Nuevo où elle adhéra en octobre au syndicat CNT du textile.
Le 23 février 1939, suite à la dénonciation d’un voisin, elle fut arrêtée par des phalangistes puis remise à la police le 8 mars. Accusée d’avoir participé à des exécutions de fascistes au camp de la Bota, ce qu’elle nia, d’autant qu’il n’était pas certain que pendant sa période de milicienne elle ait même porté une arme, elle fut traduite devant un conseil de guerre, condamnée à mort et fusillée le 26 ami 1939 au camp de la Bota de Barcelone aux cotés du compagnon cénétiste Antonio Charles Domenech.