
Fils d’un ouvrier devenu journalier après avoir été renvoyé pour d’être battu avec un membre de la Guardia Civil, Juan Aguilar Luca avait commencé à travailler très jeune à la garde des chèvres et, l’hiver, à aider son oncle à vendre du sel de village en village. Dès son adlosecence il avait été chargé à Aguilar de la Frontera (Cordoba) de surveiller à la porte des cafés où se tenaient des réunions l’arrivée possible de la Guardia Civil.
Dès le début du coup d’État franquiste il était parti avec son père se cacher dans une ferme de Cañete de las Torres en zone nationaliste, d’où tous deux tentèrent à plusieurs reprises de passer en zone républicaine Sa mère restée à Agular, sera tondue et purgée à l’huile de ricin tandis que plusieurs habitants opposés au régime furent assassinés.
A la fin de la guerre, il retournait à Aguilar où, pour survivre, il dut parfois voler avant de devenir vendeur de légumes et de fruits secs. Après son service militaire, Juan Agular Lucas Zapatones réorganisa dans les années 1940 le Parti communiste d’Aguilar dont il allait devenir l’un des responsables ce qui lui vaudra d’être emprisonné à plusieurs reprises.