Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 et selon le témoignage de J. Raluy, Agustin Argüelles Cabeza était parvenu à fuir Santander et à rejoindre la Catalogne républicaine. Il s’enrôla dans la 25e division où il fut nommé commandant de milices et participa aux combats de Belchite et de Teruel.
Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il fut interné au camp d’Albatera puis à la prison de Porta Coeli (Valence) dont à la fin 1939 ou début 1940 il parvenait à s’évader avec 5 autres compagnons. Quelques jours plus tard les 6 évadés étaient arrêtés sur le port de Burriana sur une barque avec laquelle ils voulaient gagner l’Afrique du nord. Il fut ensuite interné à la prison provinciale de Huesca (juillet 1940) puis transféré avec le compagnon J. Raluy à la prison des Capuchoinos de Barbastro d’où, au bout de quelques mois, il parvenait à s’évader. Il aurait ensuite été de nouveau arrêté à Huesca et se serait évadé lors d’une hospitalisation.
Il avait ensuite gagné Barcelone où il collabora aux groupes d’action (sans doute le groupe de Joaquin Pallares Tomas). Arrété début mars 1943, il fut condamné à mort et garroté le 29 mars 1943 avec Bernabé Argüelles Depaz, Joaquin Pallares Tomas, Francisco Alvarez Rodriguez, Fernando Ruiz Fernandez, Benito Saute Marti, Francisco Atares Agustin, Juan Aguila Mompart, José Serra Lopez et Pedro Tresols Meix.
Il est possible qu’il y ait parenté – voire identité – avec Bernabé Argüemlles Depaz.