Orphelin de père à l’âge de un an, Juan Diaz Acosta avait été élevé par sa mère et ses grands-parents et avait dû commencer à travailler dès l’enfance. En 1934 il avait adhéré à la CNT de Estepona. Dès le début de la guerre civile, il fut mobilisé par les franquistes et envoyé sur le front de Brunete. A las Rozas il désertait et passait dans le camp républicain qui l’envoyait à Cartagène dans la Marine.
A la fin de la guerre il revenait à Estepona et fut interné dans un camp à Malaga où il échappa à la mort en déclarant qu’il avait été fait prisonnier par les Républicains. Traduit devant un conseil de guerre à Ceuta où fut découvert sa désertion de l’armée franquiste, il fut condamné à mort. Après quelques années, il fut envoyé dans un bataillon disciplinaire de travailleurs à Cartagène puis à Algeciras. Puiis la peine fut réduite en 12 ans de détention et enfin en 6 ans.
A la fin de sa peine, il s’installa à La Linea de la Concepcion où, pendant tout le franquisme, il dut vivre difficilement suite à ses antécédents politiques. Début 2000 il vivait toujours à La Linea.