Mariano de la Fuente Pelaz militait en 1936 aux Jeunesses libertaires (FIJL) et à l’Ateneo de son quartier à Madrid. Arrêté avec son père en 1940, il fut condamné à 30 ans de prison qu’il allait purger d’abord à Cuellar suite à une tuberculose contractée en prison et où le dévouement de sa mère qui lui apportait régulièrement des provisions lui sauva sans doute la vie, à Burgos où suite à une mise au cachot pour avoir refusé un médicament pouvant entraîner des complications avec son tuberculose il fut ensuite transféré à Puerto de Santa Maria où il devint petit à petit fou. Il fut enfin transféré au pavillon psychiatrique de Carrabanchel (Madrid) où, grâce à l’appui de la famille son état s’améliora. Remis en liberté il reprit les contacts avec la CNT clandestine, puis se maria.
Après la mort de Franco, il participa à la reconstruction de la CNT à Madrid où il devait décéder le 15 novembre 1991 d’un cancer du pancréas.