Réfugié en France où il travaillait comme mineur à la Houillère d’Aquitaine de Carmaux (Tarn), le militant italien Helios Ziglioli était lié à la fin des années 1940 aux groupes d’action libertaires et notamment à celui des frères Gregorio et Saturnino Culebras Saiz. Il était entré en Espagne le 4 septembre 1949 avec les frères Gregorio et Saturnino Culebras Saiz, Manuel Aced Ortell El Frances, José Conejos García, Manuel Sabaté Llopart, Juan Busquets Verges et Miguel Acevedo Arias. Le groupe avait été amené jusqu’aux faubourgs de Barcelone par Ramón Vila Capdevila Caraquemada.
Lors du voyage de retour vers la France en octobre 1949, Helios Ziglioli, Ramón Vila Capdevila et Manuel Aced Ortell étaient tombés le 3 dans une embuscade de la Guardia Civil à Moia. Helios Ziglioli, porteur de faux papiers au nom de Fernando Garcia Bernon, était tué - il fut semble-t-il capturé blessé, torturé puis achevé d’une balle dans la tête -, Manuel Aced Ortell capturé et seul Ramón Vila Capdevila, bien que blessé, parvenait à s’échapper. Helios Ziglioli avait été enterré le lendemain 4 octobre comme “inconnu mort d’hémorragie traumatique” dans une fosse du cimetière de Castellar del Valles.
En mai 2019, suite aux démarches de la famille et l’aide pendant une dizaine d’années de la municipalité de Castellar del Valles, les restes d’Helios Ziglioli avaient été exhumés, identifiés puis transférés à son village natal de Lovere (Lombardie).