Militant anarchiste de Grenade José Zarco Martín, décrit par la police comme « intelligent, énergique et téméraire » avait été emprisonné à plusieurs reprises avant et pendant la République.
En juillet 1936 il était parvenu à fuir de Grenade puis avait aidé Francisco Maroto Del Ojo à organiser la colonne Maroto qui deviendra après la militarisation la 147e Brigade et où il sera commandant de bataillon. Après la destitution début 1937 de Francisco Maroto, José Zarco Martin avait été nommé major de la Brigade et combattra sur divers fronts d’Andalousie. Il avait été fait prisonnier à la fin de la guerre dans la zone de Martos.
Le 15 août 1940 il s’évadait de la prison militaire de Santa Ursula (Jaén) avec douze autres militaires républicains : Antonio Castaño Fernández, Enrique Sabriego Moya, José Carreras Leon, Antonio García Navarra, José Muñoz García, Alonso Sierra Linde, Joaquin Magana López, Mariano Guzmán Domínguez, José Méndez Gallardo, Timoteo Carballo Quesada, Rafael Fernández Sánchez et José Vacas Damas. Le lendemain, 16 août, le groupe qui avait choisi comme responsable José Zarco Martin, était accroché sur le district de Los Villares. Un phalangiste et José Zarco Martín étaient tués dans l’affrontement. Le cadavre de José Zarco Martín avait été ramené à la prison de Jaén où il restera exposé pendant plusieurs jours dans la cour.
Le reste du groupe gagnera la province de Grenade où dans des grottes à Bracana, près d’Illora, il sera encerclé par la Guardia Civil : trois d’entre eux, Antonio Castaño Fernández, Enrique Sabriego Moya et José Carreras Leon parviendront à s’échapper tandis que se suicideront Antonio García Navarro, José Muñoz García et Alonso Sierra Linde et que seront capturés les six derniers évadés.