Fils d’un militant de la CNT, ancien combattant aux Asturies passé en France où ses activités dans la Résistance lui avaient valu d’être arrêté par la Gestapo et assassiné en 1942, Manuel Zapico Terente Asturiano avait été élevé par ses grands parents et à l’âge de dix huit ans avait commencé à travailler à la mine. C’est là qu’i l était entré en contact avec la guérilla asturienne. Sur le point d’être arrêté par la police il partait vers 1946 pour la région du Bierzo où il allait appartenir jusqu’au printemps 1949 aux groupes de Mario Rodríguez Losada El Pinche et d’Evaristo González Pérez Roces.
Au printemps 1949, après deux grandes rafles autour de Chavaga et Villasinde, il retournait au Bierzo avec Silverio Yebra Granja Atravesado, Pedro Juan Méndez Jalisco, Augusto Diéguez Yáñez Rubio, Silvestre García López Chimeneas, Roberto López Rodríguez Virnes et Odilio Fernández Rodríguez Blas. Ce groupe membre de la 2° Agrupación de l’Ejercito Guerrillero, de tendance communiste, était en 1949 dans la zone de Cabrera dans le guérilla commandé par Manuel Girón Bazán Girón.
Après la mort de Manuel Girón Bazán en 1951 les survivants décidaient de passer en France. Le 21 septembre 1951, après avoir gagné la frontière à l’aide de taxis, Manuel Zapico Terrente Asturiano passait à pieds en France par Aldudes avec trois autres guérilleros : Francisco Martínez López El Quico, Silveiro Yebra Granja Atravesao et Pedro Juan Mendez Jalisco. Après avoir obtenu l’asile politique grace au cénétiste José Ester, il commençait à travailler comme maçon et vivait à Bourre, près de Montichard (Loir et Cher), puis avait monté une petite entreprise de bâtiment.
Dans les années 1990 il participait aux cotés de Francisco Martínez López El Quico à plusieurs voyages en Espagne pour y réhabiliter le mouvement guérillero.
Manuel Zapico Terrente Asturiano, qui est l’auteur de mémoires aubiographiques, est mort à Paris le 28 août 2004.