Militant de la CNT de Angües, Francisco Zamora Alfaro avait été traduit avec 19 autres personnes devant un conseil de guerre réuni le 20 juillet 1938 et avait été condamné à 30 ans de prison, accusé notamment d’avoir participé à l’incendie des livres de comptes de l’usine de farine et d’avoir témoigné contre un employé du télégraphe qui amenait les télégrammes destinés à la CNt à la caserne de la Guardia Civil. Le 11 mars 1939 il fut transféré à la colonie pénitentiaire de l’île San Simon (Pontevedra) où il resta jusqu’au 25 octobre 1942 avant d’être renvoyé à Huesca. Puis sa peine fut réduite en 12 années de prison et le 29 juillet 1943, il obtenait une libération provisoire et un permis pour rentrer mourir chez lui étant hospitalisé depuis plusieurs mois pour une bronchite chronique et une hernie.