José Yañez García avait commencé à militer aux jeunesses libertaires (FIJL) du quartier de Delicias à Madrid où il fut surnomé El Bolita Pequeño. Pendant la guerre il fut renvoyé du front à l’arrière en tant que mineur.
Dès la fin de la guerre il participait à la reconstruction de la CNT clandestine. En 1947 José Yañez García faisait partie du Comité National de la CNT. A cette époque une imprimerie clandestine de a CNT avait été installée à l’arrière de son domicile. Il fut arrêté en mai 1947 à Madrid avec plusieurs membres et collaborateurs du CN dont Manuel Rodríguez Martin, Jéronimo García, Germán Horcajada Manzanares, Antonio San Feliu, Francisco Alcaraz et Juan Caba Pedraza. Traduit devant un conseil de guerre il avait été condamné à une lourde peine de prison et interné à Ocaña.
Le 8 mai 1948 il participait à l’évasion d’Ocaña de 12 militants libertaires dont Antonio Ejarque Pina, Francisco Romero Gábiz, Germán Horcajada Manzanares, Juan José Caba Pedraza, Francisco García Nieto, Eusebio Azañedo Grande et Pedro González Calero. Repris comme la totalité des évadés, à l’exception de Francisco Romero Gábiz et d’Antonio Ejarque Pina, José Yañez García fut torturé et rejugé à Ocaña le 7 novembre 1949. En 1950, tuberculeux, il était transféré au sanatorium pénitentiaire de Cuéllar.
Passé en France après sa remise en liberté vers 1956 il s’installa d’abord au Puy en Velay (Haute Loire) où vinrent le rejoindre sa compagne et leurs enfants. A sa retraite il s’installa à la Voulte sur Rhône (Ardèche), continua de militer milita dans la CNT de l’exil dans le Massif central dont en 1982 il fut le délégué lors d’un plenum régional, puis enfin en Provence à Marseille.,
José Yañez Garcia, qui a collaboré à la presse libertaire - Cenit, Paris, puis après la mort de Franco à CNT, Madrid, et Tierra Y Libertad- fut l’auteur de plusieurs rapports puis avec Cerezo et Espin d’un témoignage sur l’évasion d’Ocaña. Il est décédé le 25 juin 2006 et a été incinéré au crématoire de Saint-Pierre de Marseille. Ses cendres furent par la suite dispersées dans le Rio Manzanares à Madrid.
Œuvre : - La Fuga del penal de Ocaña (2e Informe mecanografico, 1983) ; - Evasion del penal de Ocaña (Madrid, Fundacion A. Lorenzo, 1993) .