Avant la guerre civile Pablo Velasco militait à la CNT et aux groupes anarchistes des régionales de l’Ebre et du Pays basque. Dès le début début du coup d’État franquiste il fut emprisonné à Pampelune dans des conditions très dures qui entraineront l’ablation d’un de ses reins.
Libéré conditionnel au début des années 1940 il participait immédiatement à la clandestinité. Au 3è plenum clandestin de la régionale d’Euskadi, en mars 1945 à La Peña, qu’il présidait, Pablo Velasco a fut nommé délégué du Comité régional au Comité National de la CNT à Madrid où il devait remplacer le compagnon basque Angulo qui venait de décéder. Arrêté en mars 1946 à Bilbao, la police lui avait appliqué la “loi de fuite” à la côte de Santo Domingo, le laissant pour mort, alors qu’en fait il n’avait été que très grièvement blessé.
Passé en France après la grève générale de mai 1947 au Pays basque il continua de militer dans le Mouvement libertaire espagnol en exil. En 1947 il était le secrétaire de la FL de Bordeaux de la CNT de tendance collaborationniste. Il avait ensuite milité à Tarbes. En 1950 il fut délégué au plenum de Fédérations locales de la CNT de tendance collaborationniste. Après la réunification de la CNT, il collabora au début des années 1960 à l’hebdomdaire Le Combat syndicaliste.
Pablo Velasco est mort à Paris en septembre 1967.