
Francisco Vargas Casas s’était impliqué très jeune dans les luttes des journaliers à Casas Viejas et avait adhéré à la CNT. Suite à l’insurrection de Casas Viejas en janvier 1933, il fut arrêté et fut emprisonné 3 mois à Medina Sidonia, Sanlucar de Barrameda et Puerto de Santa Maria.
Trois jours après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il était parvenu à s’enfuir et avait gagné la Sierra où il resta caché 7 mois dans des grottes où son père le ravitaillait tous les 2 ou 3 jours. Pensant qu’il ne risquait rien il regagna la village où il fut arrêté et condamné à 12 ans et un jour de prison.
Remis en liberté conditionnelle au printemps 1941, il fut à nouveau arrêté en 1949 accusé d’avoir volé de la volaille pour nourrir ses enfants et des voisins dans le besoin.
Libéré à l’été 1954 suite à une réduction de peine et pour raison médicale — il avait contracté la tuberculose —, il fut ensuite déporté de sa terre natale et dut aller s’installer en août 1954 avec toute sa famille à Villafranco del Guadalquivir (Séville) où il dut recommencer sa vie et où sa compagne Carmen Bancalero Ortiz devait décéder en 1962.
Francisco Vargas Casas, qui revint pour la première fois à Casas Viejas en 1977, est décédé à Villafranco del Guadalquivir le 28 mai 1981 à la veille de son 70e anniversaire.