C’est encore adolescent que Juan Vallejo s’était enrôlé dans les milices républicaines pendant la guerre civile. Fait prisonnier à la fin de la guerre, il avait été interné un certain nombre d’années puis envoyé comme mineur à Utrillas (Teruel) où il était entré en contact avec des militants de la CNT et commença à militer dans la clandestinité. En 1951, suite au sabotage d’installations minières, il dut pour échapper à l’arrestation passer en France où il allait travaillé à la mine de la Grand Combe puis à Alès (Gard) et où il occupa à plusieurs reprises des postes organisationnels dans la CNT de l’exil.
A sa mort survenue à Alès le 16 août 1990, Juan Vallejo était le responsable de la distribution du journal “CNT” (Madrid). Il a été enterré religieusement par sa famille en dépit des protestations de ses compagnons de la Fédération locale de la CNT.