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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BENEITO LÓPEZ, Josefa « La ABANDERADA »
PCE - Alberique (Valence) - AGL, 5° secteur - Levant
Article mis en ligne le 7 février 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Arrêtée en avril 1939 Josefa Beneito López La Abanderada avait été condamnée à mort puis sa peine avait été commuée en celle de trente ans de détention. Lors d’une révision du procès la peine était ramenée à douze ans et un jour et elle était libérée en 1943.

Sa maison à Alberique (Valence) servait de point d’appui et de ravitaillement aux guérilleros du 5° secteur de l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL).

Le 29 avril 1950 alors que se trouvaient chez elle les guérilleros El Jalisco et El Chaval, la Guardia Civil attaquait la maison. Après avoir tué trois gardes, les guérilleros parvenaient à s’enfuir. Josefa Beneito était arrêtée tandis que la police appliquait la "loi de fuite" à son mari, Sebastián. Traduite en conseil de guerre, Josefa Beneito était condamnée à mort. Après vingt et un jours dans la cellule des condamnés à mort, la peine était commuée en longue détention. Elle était ensuite transférée au bout de deux mois à la prison de Malaga. En 1956 elle était transférée à Ségovie puis à Alcalá de Henares. Elle a été remise en liberté en 1964.

Selon le témoignage de Josefa Beneito, lors de l’attaque du 29 avril 1950, un autre guérillero Emilio Cardona López qu’elle surnomme Moreno aurait dû être présent mais n’était pas venu au rendez vous. Or El Jalisco était aussi le surnom d’Emilio Cardona López ???


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