Mécanicien aux ateliers ferroviaires de Villena, Antonio Valiente Santiago avait adhéré très jeune à la CNT puis plus tard aux jeunesses libertaires (FIJL). En juillet 1936 il participa aux combats à Villena puis à la prise d’Albacete avant d’intégrer une colonne confédérale à laquelle il appartint jusqu’à la fin de la guerrre. Il retourna alors à Villena où il se cacha pendant 6 mois avant d’être arrêté et sauvagement torturé. Il se serait alors fait passer pour fou et avait été transféré à l’asile d’Alicante. En 1947, il parvenait à s’évader et gagnait Barcelone où, avec l’aide de la CNT clandestine, il trouvait un travail aux studios cinématographiques Orfea. L’année suivante il parvenait à s’embarquer pour l’Argentine où à Buenos Aires il allait travailler dans une usine de brosses à dents puis monter un petit atelier.
Antonio Valiente Santiago, qui avait visité Villena en 1994, est resté fidèle à ses idéaux libertaires jusqu’à son décès survenu à Buenos Aires le 24 février 2002.