Enrique Urbano Sánchez Fermín, qui avait passé son enfance à Mallorque où son père était carabinier et travaillait à la ferme El fuerte de Rio de Miel (Malaga), s’était intégré vers 1946 au 4e groupe du 6e Bataillon de l’Agrupación Roberto de José Muñoz Lozano Roberto.
Fin 1951 il appartenait au groupe de Manuel Pérez Rubiño Pablo El de Motril qui s’était replié dans la Sierra de Cazorla (Jaén) et comprenait les guérilleros suivants : Manuel Calderón Jiménez Ramiro, Miguel Salado Cecilia Gómez, Sebastian Olivares Ruiz Martín, Francisco Martín Alonso Villena, Antonio Fajardo Ruiz Duarte, José Cecilia Sánchez Jeronimo, Ricardo Martín Castillo Alejandro et José Navas Navas Rafael. Le groupe qui avait pour base principale la ferme La Canalilla de Cazorla sera surpris par la Guardia Civil le 26 février 1952 mais parviendra à se retirer après avoir perdu un seul homme, Manuel Calderón Jiménez Ramiro.
En juin 1952 le groupe décidait d’abandonner le territoire espagnol. Après avoir réalisé un enlèvement à Puebla de Don Fadrique qui leur rapporta 180.000 pesetas, début juillet 1952 Manuel Pérez Rubiño Pablo El de Motril, Enrique Urbano Sánchez Fermin, Francisco Martín Alonso Villena, Miguel Salado Cecilia Gómez et José Navas Navas Rafael quittaient la zone de Grenade et après une longue et difficile marche de plus de cent jours à travers l’Espagne, parvenaient le 14 octobre 1952 à passer en France à Gavarnie.
Enrique Urbano s’était alors installé à Tarbes (Hautes-Pyrénées) après avoir obtenu le statut de réfugié politique avec l’aide de l’organisation socialiste Solidaridad democratica Española dirigée par Miguel Armentia.
Enrique Urbano Sánchez, qui était rentré en Espagne après l’amnistie générale de 1977, est décédé en mai 2002.