En juillet 1936 José Tarín Marchuet, militant de la Fédération Ibérique des Jeunesses libertaires (FIJL) du quartier de Clot (Barcelone), était parti pour le front d’Aragon dans la Colonne Durruti. Il y a été le délégué de la 5° Agrupacion.
Passé en France lors de la Retirada, il s’était évadé du camp du Vernet vers mai 1939 et en liaison avec Francisco Ponzán Vidal était retourné en Espagne pour participer à la libération et à l’évacuation de militants recherchés ou emprisonnés. Il était alors membre du groupe organisé par Salvador Gómez Talón Felipe de la Cruz Torres.
Il a été arrêté début septembre 1939 avec une quinzaine de compagnons à Barcelone et à Saragosse dont sa sœur Dolores, les frères Rafael et Salvador Gómez Talón, Pascual López Laguarta Rafael Otal Giménez, Juan Pallares Mena, Mario Marcelino Goyeneche, Fulgencio Rosaledo Martínez et Juan Baeza Delgado. Un important dépôt d’armement avait été également découvert par la police au n°83 de la rue Cerdeña. Accusés de plusieurs hold-up, d’avoir tué un soldat et blessé un autre près du camp de concentration de Horta en août, tous furent traduits devant le Conseil de guerre’ ouvert le 10 septembre 1939, et où furent condamnés à mort José Tarín Marchuet, Rafael Gómez Talon, Juan Baeza Delgado, Fulgencio Rosauro Martínez, Salvador Gómez Talon et Juan Pallares Mena. Tous ont été fusillés le 12 septembre à cinq heures du matin au camp de la Bota à Barcelone.