Miguel était l’ainé des quatre frères Tarín Haro et membre comme eux de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Sous la dictature de Primo de Rivera il avait été menacé par les pistoleros du syndicat libre. Vers 1932 il aurait été président du syndicat CNT de l’alimentation de Badalone et le responsable de la rédaction du journal La Colmena Obrera (Badalone) en 1931-32 et avait participé à un meeting à San Adran de Besos en 1933. Dès le début du soulèvement franquiste, il s’était enrôlé dans une colonne de la CNT pour aller libérer Teruel. Il fut ensuite renvoyé à l’arrière et occupa un poste de conseiller municipal CNT à Cheste. Miguel Tarin Haro a été fusillé à Paterna en 1939.