C’est encore très jeune que José Tarín Haro, comme ses trois frères, avait adhéré aux Jeunesses Libertaires (FIJL) et à la CNT. Pendant la guerre il avait été milicien dans une unité confédérale d’abord sur le front de Teruel, puis sur celui de Saragosse. Á la fin de la guerre il avait participé au réseau d’évasion du camp d’Albatera et à l’évacuation de militants vers la France monté par son frère Angel.
Passé en France à la fin 1940, il fut arrêté à Marseille par les autorités de Vichy et livré aux allemands au titre du STO. Il fut alors employé à la coupe du bois dans la région de Toulon. Il participa ensuite à une évasion collective de quinze compagnons et regagna clandestinement Marseille où en 1941 était né son fils Manuel. Il s’était installé ensuite à Fumel où il travailla à l’usine de produits réfractaires. Après avoir contracté la silicose, il travailla dans une entreprise de métallurgie.
José Tarin a longtemps été le secrétaire de la FL-CNT de Fumel, jusqu’à ce qu’il ne puisse se déplacer qu’avec des bouteilles d’oxygène. Il est est mort le 15 juin 1990 à Fumel où il a étéincinéré.