Andrés Soriano Muñoz Andrés, qui avait été nommé nouveau responsable de l’Agrupación Guerrillera de Levante y Aragon (AGLA) faisait partie de l’un des deux groupes venus de France pour renforcer les cadres de la guérilla et le Comité régional du Levant du PCE. Ce groupe guidé par Dorotéo Ibáñez Alconchel Ibáñez et dont faisaient également partie Vicente Martínez Galindo Aniceto, Ramon Escriba Furió José El Alicantino, Leon García García Ramiro, Francisco Bas Aguado Pedro et Manuel García Martín Lorenzo, avait quitté la France le 18 juin 1949.

Début août il était dans la zone d Villafranca del Cid, à Peñagolosa (Castellon) et vers le 17 septembre parvenait au campement guérillero situé à Cerro Moreno, district de Santa Cruz de Moya (Cuenca) dans la Sierra Tortajada, une espèce de barre rocheuse entre Teruel, Cuenca et Valence. Le campement était situé dans une forêt de pins et était d’un accès difficile.

Le 7 novembre 1949 un millier d’hommes de la Guardia Civil renforcés d’une centaine de membres du Somaten, commandés par José Vivancos du poste de Landete (Cuenca), attaquaient à l’aube le campement. Dans l’affrontement allaient être tués après plus de quatre heures de combat 12 guérilleros et membres de l’Etat major de l’AGLA : Miguel Soriano Muñoz Andrés, Leon García García Ramiro, Manuel García Martín Lorenzo, Jesus López Mirasol Eulogio, Lope Rodríguez Rodríguez Vidal, Simon Giménez Garrido Manolo, José Cavero De La Cruz Bartolo, Marino Alacala Ruiz Fermín, Amador Huerta Jiménez Candido, Aurelio Huerta Pla Nicasio, Basilio López Alarte Angel et Antonio Pérez Hernández Jaime. Les cadavres des guérilleros seront emmenés sur des mules puis en camions à Teruel où ils furent enterrés.

Un seul guérillero avait échappé à l’hécatombe, Francisco Bas Aguado Pedro, qui rédigera le rapport le plus complet sur cet évènement.

Les noms des morts inscrits au registre d’état civil de Santa Cruz de Moya ne correpondentpas à la réalité.