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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SEVILLA HERRAIZ, Jesús « MARTIN »
Né à Abia de la Obispalia (Cuenca) en 1922 ?- tué le 16 ou 17 octobre 1948 - CNT - AGL, 5° secteur – Cuenca (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 25 mars 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Jesus Sevilla Herraíz Martín, dont le frère Francisco avait été très actif pendant la révolution dans les collectivités paysannes de la région et était passé en France lors de la Retirada, avait été arrêté à la fin de la guerre et fut emprisonné jusqu’en 1942.

Constamment sous la pression de la police qui cherchait son frère, il gagna la sierra et s’intégra au groupe de Pedro Merchán Vergara Paisano du 5° secteur de l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL). Il participa à Priego (Cuenca), au désarmement de deux motards et de deux membres de la Guardia Civil. En juillet 1948, le groupe fut poursuivi par les membres du Somaten de Valdecomenas (Cuenca) : le 29, deux guérilleros furent capturés et un autre, Manolo, tué.

Le 16 octobre 1948, les forces de répression attaquèrent le campement à Cerro de la Cabeza, commune de Villarejo de la Peñuela (Cuenca). Au cours du combat,très violent, furent tués Jésus Sevilla Herráiz Martin, Constantino Herráiz Chiriviqui, José Argilés Jarque Manolete et Jesús tandis qu’avait été capturé Ramón Alises Moreno César qui s’était rendu.

Au début des années 2000 les Associations pour la récupération de la mémoire historique entreprenaient des fouilles à Fuertescusa pour exhumer les restes de ces guérilleros.


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