Après avoir adhéré à l’UGT en 1929, Luis Sendin López avait rejoint la Jeunesse Communiste en 1931. En 1934 il était membre du Comité central de la JC et de la rédaction de Mundo Obrero. Pendant la guerre civile, il continua de travailler à Madrid à la rédaction des journaux du PCE et à être membre du Comité central de la JSU. En janvier 1937 en désaccord avec la ligne politique suivie par Fernando Claudin Pontes, il se porta volontaire à l’école des blindés de Archena (Murcie) dont il sortit commissaire politique de la Brigade de chars blindés, puis de la Division et enfin de l’Agrupación de Divisions de chars de combat.
La fin de la guerre le surprit à Valence. Ne pouvant quitter l’Espagne il gagna la montagne avec divers camarades, non dans l’intention de former une guérilla, mais avec celle de passer en France. Au commencement de la Segonde Guerre mondiale, le groupe se trouvait dans la province de Tarragone et Luis Sendin renonça alors à sortir d’Espagne. A l’été 1940 il gagna Valence où il allait travailler au marché des fruits et contacter des camarades du PCE dont Heriberto Quiñones González avec lequel il commença à collaborer. En aout 1941 il rejoignait à Madrid Quiñones qui y était depuis la mi mai. Il fut alors nommé responsable et organisateur national du Bureau politique organisé par Quiñones à Madrid.
En octobre 1941 il fut arrêté à son domicile et dans les mois qui suivirent de nombreuses arrestations allaient se produire. Traduit en conseil de guerre le 26 septembre 1942 Luis Sendin López a été condamné à mort avec Heriberto Quiñones González et Fermin Garvin Martín. Tous trois ont été fusillés à l’aube du 2 octobre à proximité du cimetière de l’est où ils ont été enterrés