Argimiro Seijas Diaz était au début des années 1930 un militant anarchiste très connu du quartier de Silva à La Corogne où il était membre du groupe Hierro de la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI) et du groupe Resplandor à Abismo de Silva. En 1935 il avait été emprisonné pour un sabotage et fut de nouveau emprisonné au début 1936.
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936 il se trouvait à Betanzos et participa à la défense de La Corogne jusqu’à sa capture le 21 août par les fascistes. Il fut libéré rapidement après avoir promis de devenir un indicateur et parvint à fuir en France à bord d’un bateau de pêche. Il rentra très vite aux Asturies où, après avoir travaillé dans un atelier de Gijon, il s’intégra aux milices en novembre 1936. A partir d’avril 1937 il fut membre de la 8e Bataillon des Asturies avec lequel il fut envoyé en Vizcaye et où il eut le grade de sergent.
Lors de la chute du front, il fut fait prisonnier en mai 1937 et enrôlé dans un bataillon de travailleurs forcés puis interné à La Corogne. Le 10 juillet 1939 il fut condamné à mort avant que la peine soit commuée en longue détention.
Remis en liberté conditionnelle en 1943, i s’intégra alors à la clandestinité et collabora en 1945-46 avec la guérilla dans la zone de La Corogne. Arrêté en 1947, il fut traduit devant un conseil de guerre (n°156/47) tenu à Vigo en 1948 contre 55 militants de la CNT – dont son frère cadet Marcelino, Bernardo Gonzalez Gonzalez, Amador Bermudez Canosa, José Pedreira et Manuel Zapata Varela - tous accusés d’avoir organisé un groupe de guérilla de la CNT., Condamné à 15 ans de prison il fut interné au pénitencier du Dueso.