Roberto Segura Mata, qui résidait depuis son enfance à Zuera, était parvenu, lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, à fuir et à gagner Tardienta où avec son frère il aida à l’hôpital avant d’en être expulsé par les staliniens. Il s’enrôla alors dans la Colonne Ascaso où il fut versé dans les services de santé.
Puis à la demande de son frère, il alla à Alcaniz où il milita aux Jeunesses libertaires (FIJL), collabora avec le Comuité régional d’Aragon et travailla à l’imprimerie du journal Cultura y Accion. Après la chute du front d’Aragon en 1938, Roberto Segura igagna la Catalogne où il enseigna à l’école de Llansa avec Felix Carrasquer auquel il était très lié.
En 1944-45, à Barcelone, il était le responsable de l’imprimerie clandestine qui éditait Martillo l’organe du syndicat CNT de la métallurgie. Il fut arrêté à cette époque et emprisonné. Il avait ensuite travaillé comme projectionniste et milité au syndicat des spectacles de la CNT.
Après la mort de Franco il participa en 1976 à l’assemblée de Sants de reconstruction de la CNT, puis fut nommé secrétaire du syndicat des spectacles CNT, il a abandonné l’organisation après le 5e Congrès et la scission qui s’en était suivie.
Roberto Segura, qui avait pour compagne Juana Celma, une militante des Jeunesses libertaires d’Alcaniz, a collaboré à plusieurs titres de la presse libertaire de l’après franquisme dont Anthropos, CNT (1979), L’espectacle », Solidaridad Obrera. En 2008 il vivait à Badalone.
Œuvre : - Mis Batallitas (mémoires inédites).