Leoncio Sanchez Cardete avait commencé à travailler très jeune dans le bâtiment d’abord à Ademuz (Valence) puis à Barcelone. Puis il retourna à Valence où au début des années 1930 il était l’un des animateurs du syndicat CNT de la construction.
Membre de la tendance trentiste, il fut l’un des organisateurs de l’Ateneo syndicaliste libertaire (1932), puis fut membre, après son exclusion de la CNT, des syndicats d’opposition. Collaborateur des journaux El Combate sindicalista, Sindicalismo (1933-34), il fut également l’un des rédacteurs de Solidaridad Obrera (Valence, 1931).
Après le congrès de Saragosse de mai 1936 et la réintégration des syndicats d’opposition, il fut l’un des responsables des finances de l’organisation. En janvier 1938, secrétaire de la Fédération locale de Valence, il participa au plenum élargi de la CNT du pays Valencien dans lequel il avait été membre d’une des commissions sur « la distribution des aliments ». A partir du printemps 1938 il a été membre du sous comité national constitué en avril.
Dès la fin de la guerre il fit partie du premier Comité National clandestin de la CNT constitué autour d’Esteban Pallarols Xirgu. Arrêté avec l’ensemble du Comité National en octobre 1940, Leoncio Sánchez Cardete a été condamné à Valence le 7 novembre 1944 à seize ans de prison. Interné à la prison de San Miguel de los Reyes, il y collabora au bulletin clandestin Boletin CNT (prison de San Miguel de los Reyes).