Militant de la CNT de Tenerife, San Juan fit partie du groupe de 63 antifascistes traduits devant un conseil de guerre réuni le 9 janvier 1937. Parmi eux il y avait de nombreux membres des comités de défense libertaires dont José Martín Serrarols, Horacio De Paz, Pepe El Catalan et Vidal. Tous furent accusés de “complot contre le mouvement militaire” et de possession de “nombreux pistolets, fusils et bombes”. Beaucoup d’entre eux seront condamnés à mort et exécutés.
Il pourrait s’agir d’Eduardo Sanjuan Castro président du syndicat CNT des ouvriers du tabac et membre du Comité de défense des Canaries dont le secrétaire était José Martin Serrarols Pepe el Gordo.