En 1932 José Sabaté Llopart Pep était membre du groupe d’action Los Novatos fondé par son frère Francisco Quico.
Pendant la guerre civile il avait été milicien dans la Colonne Los Aguiluchos où il fut responsable d’une centurie. En 1938 il participait aux combats sur le front du Levant. Fait prisonnier à Alicante à la fin de la guerre civile, il fut interné au camp d’Albatera puis à la prison de Cartagene et de Pueblo Nuevo. Libéré au début des années 1940 il s’intégrait à la lutte clandestine et participait à la réorganisation de la CNT notamment à Valence où il avait été assigné à résidence et où il travailla sur le port. A cette époque il échappa de peu à une arrestation par la police qui par contre arrêta sa compagne Emilia Sabaté Beriain qui fut détenue et bastonnée pendant 5 jours.
En 1944 il rejoignit sin frère Francisco à Hospitalet de Llobregat où il fut membre du Comité local de la CNT. Passé en France vers l’été 1945, il s’installa à Toulouse avec sa compagne et continua de collaborer étroitement au groupe de son frère cadet Francisco Sabaté Quico. Il était à cette époque le secrétaire de la Commission de relations d’Hospitalet en exil aux cotés de José Casteyo (organisation) et de Carlos Vidal (coordination).
Le 26 février 1948 près du cinéma Condal avenue Marques de Duero à Barcelone, il reconnaissait un policier qui avait surveillé son domicile de Sants. Ce policier, Oswaldo Blanco Gregorio le menaça alors de son arme mais fut aussitôt abattu par Francisco Sabaté qui accompagnait son frère. Après s’être emparé de l’arme et des papiers du policier, les deux frères parvenaient à s’enfuir.
Le 9 mars 1949, quelques jours après l’attentat manqué contre le commissaire E. Quintela à Barcelone, il fut surpris par la police à La Torrasa. Blessé à l’épaule il parvint à s’enfuir et fut caché à Martorell puis à Manresa avant d’être évacué sur la France.
Le 17 octobre 1949, alors qu’il attendait le tramway rue Trafalgar où il avait un rendez-vous, José Sabaté Llopart Pep fut abattu par la police en tentant de fuir. Dans l’échange de coups de feu avait également été tué l’agent de la Brigade Politico-Sociale (BPS) Luis García Dagas.