Candido Rubio Cáceres El Culote, habitant de Belalcazar (Cordoba) avait été emprisonné jusqu’en 1946 où il fut assigné à résidence à Archidona (Malaga).
Il était retourné à Belalcazar (Cordoba) en 1949, au moment où des guérilleros de la zone - son cousin Dionisio Gallego Caceres Pintao et Francisco Vigara Mesa El León - cherchaient un moyen de fuir en France. Ils demandèrent à El Culote de les aider à obtenir des faux papiers, ce qu’il accepta. Il contacta alors un avocat de Madrid, originaire de Bellacazar, qui accepta de lui fournir les faux papiers mais prévint la Guardia Civil qui obligea alors Candido Rubio Cáceres à collaborer à leur capture en échange de sa liberté. El Culote fit alors croire aux deux guérilleros qu’ils devaient aller à Ciudad Real pour faire des photographies d’identité. Ceux ci, ne se méfiant pas, tombèrent dans le piège : le 22 décembre 1949 Dionisio Gallego Cáceres El Pintao et Francisco Vigara Mesa León El Del Tabacco étaient abattus par la Guardia Civil à Ciudad Real.
La collaboration de Candido Rubio Cáceres allait également permettre à la Guardia Civil de capturer le 12 janvier 1950 deux autres guérilleros, Carlos Serena Santos Carlete et José Ciprian Muñoz Ruiz Cagarutta. Tous deux seront ensuite exécutés le 13 janvier sur la route de Zujar à Belalacazar avec trois paysans qui avaient été arrêtes début janvier : Miguel Lira Cano, Angel Paredes Mansilla et Pedro Benítez Medina. Ces trois paysans, qui n’étaient pas des guérilleros, se verront attribuer des noms de guerre par la Guardia Civil qui voulait ainsi camoufler son crime et faire croire qu’il s’agissait de membres actifs de la guérilla.