Entre 1941 et 1943 a existé à Séville un Comité régional andalou de la CNT dont le secrétaire général était Francisco Royano Fernández et dont faisaient également partie Antonio Roldán, Antonio Rivas, Beceril et José Carrión. Ce comité avait été formellement constitué lors d’un plenum tenu à Séville en 1943. Lors du plenum régional andalou de février 1944, Francisco Royano avait été confirmé au poste de secrétaire régional du CR auquel avaient également été nommés Antonio Rivas, Antonio Roldán, Antonio Fernández, Portales et Luis Domínguez Escalera qui l’intégra à sa sortie de prison en avril 1944.
Francisco Royano a été également le délégué d’Andalousie au Comité National de la CNT dont le secrétaire était Manuel Amil Barcía et qui comprenait entre autres Gregorio Gallego García, Eduardo de Guzman, Celedonio Pérez Bernardo, José Exposito Leiva et Pedro Ameijeiras Blanco, CN qui sera confirmé par le plenum national de Madrid le 13 mars 1944.
En juillet 1944 il représentait toujours l’Andalousie avec José Piñeiro Zambrano au nouveau Comité National dont le secrétaire était Sigfrido Catalá Tineo.
En mars 1945, alors qu’il attendait de passer en France pour assister au Congrès du MLE-CNT qui devait se tenir à Paris, il fut arrêté à Barcelone avec plusieurs militants de la régionale catalane. Il fut alors remplacé au CR andalou par Luis Domínguez Escalera.
A partir de fin 1962 Francisco Royano assumera la délégation directe du Comité National avec le comité CNT de Barcelone de Francisco Calle Mansilla (affaire de l’ASO).
Á partir de 1965, profitant du passage en France de Cipriano Damiano il s’autoproclamera secrétaire du Comité national de la CNT à Madrid et participera aux négociations pour établir un pacte avec les syndicats verticaux (affaire du “cincopuntisme”). C’est lui qui se déplacera à Montpellier pour y participer au congrès de l’exil où il ne révèlera pas ce projet et continuera de représenter jusqu’en 1968 un Comité national lié au cincopuntisme. En 1970, à Madrid il était un des rapporteurs du syndicat vertical franquiste du métal et se montrait partisan de la constitution d’un syndicat unique.
Francisco Royano Fernández est mort à Madrid en 1973.