César Rosas Bermudez militait lors de la proclamation de la République au syndicat du métal CNT de Vigo. Membre de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et de la FAI, il travaillait à l’usine Vulcano dont il fut licencié suite à son activisme. Mis sur une liste noire, il devint alors pour survivre chauffeur de taxi.
En juin 1932 il fut arrêté pour incitation à la grève et en avril 1933, alors qu’il était le secrétaire de la fédération locale de Vigo, il était à la prison de Pontevedra, accusé d’un attentat à l’explosif lors d’une grève des martins pêcheurs, accusation dont il fut acquitté lors du procès en juin. Au cours de l’année 1933 il fut l’orateur de nombreux meetings dans la région (Vigo, Beade, Chanela). A l’été 1934 il fut détenu pour avoir préparé une grève des chauffeurs et, en novembre, une nouvelle fois arrêté suite à une réunion clandestine. En mai 1936, il fut le délégué du syndicat des métiers divers de Vigo au congrès national de la CNT tenu à Saragosse.
Lors du coup d’état franquiste de juillet 1936, il organisa l’assaut de la caserne de Teis et participa aux barricades à Lavadores et à la résistance jusqu’à la chute de la ville aux mains des fascistes. Il gagna alors la Sierra et participa à de nombreuses actions jusqu’en 1939 où, le 3 avril 1939, la Guardia Civil découvrit sa cachette à Toural-Teis. Plutôt que de se rendre, il se suicida alors avec un autre compagnon de la CNT, Antonio Iglesias Gonzalez.