Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936 Juan José Romero Ramos, qui selon certaines sources aurait été un militant anarcho-syndicaliste, avait été condamné à 30 ans de prison. A sa libération en 1944, il travaillait à à El Ferrol et servait d’agent de liaison.
A partir de 1946 il s’était établit comme grossiste en ferrailles et effectuait de nombreux voyages entre la Galice et la frontière française, transportant armes et propagande. Avec son épouse il était chargé de faire passer la frontière aux militants clandestins. C’est à leur domicile qu’étaient entreposées les armes en provenance de France. Il a été souvent accompagné dans ses déplacements par Clementina Gallego Abeledo. En 1947 il était alors intégré au détachement Arturo Cortizascommandé par Adolfo Allegue Allegue Riquechede la IVe Agrupación de l’Ejercito guerrillero.
Suite à l’arrestation des responsables communistes Antonio Seoane Ramos Juliánet José Gómez Gayoso López, il a été arrêté en juillet 1948 avec son épouse à Irurzun (Navarre), au 46 de la rue Martires por la patria. La police saisissait à son domicile quinze mitraillettes, sept pistolets et une grande quantité de munitions et d’explosifs.
Traduit devant le Conseil de guerre réuni à La Corogne le 18 octobre 1948 Juan José Romero Ramos Antonio Souto Castroa été condamné à 30 ans de prison. A ce même procés avaient été condamnés à mort puis exécutés le 6 novembre les responsables communistes José Gómez Gayoso et Antonio Seoane Ramos.
José Romero Ramos a été libéré en 1966.