Orpheline à lâge de 4 ans, Julia Romera Yáñez avait été élevée à Santa Coloma de Gramenet (Barcelone) par de la famille. Elle commença à travailler dès l’adolescence et adhéra à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL). Pendant la guerre er la révolution elle fut la secrétaire de la FIJL de Santa Coloma et la responsable de son organe Aurora libre(1936, 2 numéros).
Après la chute de Barcelone, elle fut la trésorière de l’Union des Jeunesses Antifascistes (UJA) premier organisme de résistance au franquisme créé en février 1939 par des militants des Jeunesses Libertaires de Santa Coloma de Gramenet et de Sant Adriá de Besos (Barcelone) et animé notamment pâr Manuel Campeny Pueyo.
En mai et juin 1939, 21 membres de l’UJA, dont Julia Romera, âgés de quinze à vingt deux ans et 7 sympathisants étaient arrêtés. Lors du conseil de guerre permanent et spécial qui se tint à Badalone le 2 janvier 1940, cinq peines de mort furent prononcées dont seule celle concernant le principal responsable du groupe, Manuel Campeny Pueyo, a été exécutée. Julia Romera Yáñez avait été condamnée avec sept autres à la détention perpétuelle.
Julia Romera Yáñez est morte à la prison de femmes de Barcelone le 8 septembre 1941 des suites des mauvais traitements subis lors de sa détention au poste de la Guardia Civil de Santa Coloma de Gramenet.