Dès le début de la guerre civile, José Roig Llado avait été volontaire dans les milices confédérales, puis dans la 26° Division (ex colonne Durruti) où lors des assemblées des jeunesses libertaires (FIJL), il fut le délégué des Jeunesses de Tarrasa.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps et compagnies de travailleurs et s’engagea dans la Légion étrangère. Pednat l’Occupation. il participa à la Résistance contre les nazis. Grièvement blessé lors d’un combat, il obtiendra après la guerre le titre d’invalide de guerre.
Á la Libération il s’était installé à Paris où il milita à la CNT en exil et plus particulièrement à la régionale catalane. En 1945 il était membre du groupe parisein de la Commission de relations et solidarité de Tarrasa en exil. José Roig Llado Antonio Millera à cette époque effectuera plusieurs missions clandestines en Espagne et défendra toujours les positions de l’unité confédérale.
En 1962 il fit partie du fonds d’aide et d’appui aux sinistrés des inondations qui avaient affectées Tarrasa.
Sa participation en octobre 1968 à une réunion tenue à Montpellier par une fraction interne opposée à la ligne des responsables de la CNT, lui valut d’être exclu en 1970 de l’organisation parisienne. Il adjhéra alors aux Agrupaciónes confederales, la tendance qui publiait le journal Frente Libertario.
Á sa retraite José Roig s’était installé avec sa compagne Isabel au Boulou (Pyrénées-Orientales) où leur domicile servit à de nombreuses reprises pour des réunions antifranquistes, et où il est décédé le 10 septembre 2000.