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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ROIG LLADO, José « Antonio MILLERA »
Né à Tarrassa (Barcelone) le 19 décembre 1914 - mort le 19 septembre 2000 - FIJL – CNT - Barcelone (Catalogne) – Paris – Le Boulou (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 27 octobre 2012
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Dès le début de la guerre civile, José Roig Llado avait été volontaire dans les milices confédérales, puis dans la 26° Division (ex colonne Durruti) où lors des assemblées des jeunesses libertaires (FIJL), il fut le délégué des Jeunesses de Tarrasa.

Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps et compagnies de travailleurs et s’engagea dans la Légion étrangère. Pednat l’Occupation. il participa à la Résistance contre les nazis. Grièvement blessé lors d’un combat, il obtiendra après la guerre le titre d’invalide de guerre.

Á la Libération il s’était installé à Paris où il milita à la CNT en exil et plus particulièrement à la régionale catalane. En 1945 il était membre du groupe parisein de la Commission de relations et solidarité de Tarrasa en exil. José Roig Llado Antonio Millera à cette époque effectuera plusieurs missions clandestines en Espagne et défendra toujours les positions de l’unité confédérale.

En 1962 il fit partie du fonds d’aide et d’appui aux sinistrés des inondations qui avaient affectées Tarrasa.

Sa participation en octobre 1968 à une réunion tenue à Montpellier par une fraction interne opposée à la ligne des responsables de la CNT, lui valut d’être exclu en 1970 de l’organisation parisienne. Il adjhéra alors aux Agrupaciónes confederales, la tendance qui publiait le journal Frente Libertario.

Á sa retraite José Roig s’était installé avec sa compagne Isabel au Boulou (Pyrénées-Orientales) où leur domicile servit à de nombreuses reprises pour des réunions antifranquistes, et où il est décédé le 10 septembre 2000.


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