
Au moment du soulèvement franquiste, Rogelio Rodríguez López effectuait son service militaire. Mobilisé par les troupes nationalistes, il fut envoyé sur le front des Asturies où il déserta, gagna la zone républicaine et participa aux combats jusqu’à la chute du front nord en octobre 1937 où il revint à Soulecin et se cacha au domicile de ses parents. Il gagna ensuite la sierra et parvintt à convaincre son frère, Sebastian, soldat dans l’armée nationaliste de déserter et de rejoindre au maquis un de leurs autres frères, Domingo Xirolo.
Alfonso O Alfonso, un autre frère rejoindra également la guérilla, ainsi que leurs soeurs Antonia et Consuelo Chelo. En représailles les fascistes assassineront en octobre 1939 leurs parents et un autre frère, habitant Salas de la Ribera, sera persécuté par les forces de répression.
Au printemps 1940 avec son frère Sebastian et un groupe de fugitifs de la région il passait au Portugal. A Do Minho, la police portugaise leur tendait une embuscade et tandis qu’étaient tués Valentin García et El Joven, la police capturait Rogelio, Constantino Santos Moran et Gerardo Nuñez Rodriguez. Tous trois furent extradés en Espagne et traduits devant un conseil de guerre, condamnés à mort et internés à Orense. La guérilla parviendra à introduire des armes dans la prison, prévoyant d’attaquer l’établissement avec l’aide des condamnés à mort. Les armes seront découvertes au cours d’une fouille et les trois condamnés seront transférés à La Corogne où ils seront exécutés tous les trois le 2 octobre 1941