Pedro Rodríguez González Maquisavait participe à la résistance française avec le grade de capitaine, puis, à l’automne 1944, aux opérations d’invasion du Val d’Aran dans le cadre de Reconquista de España.
Il fut ensuite envoyé en 1945 par le PCE en Espagne avec Antonio Moreno Listeret José Díaz Estévez, où dans la province de Murcie, il allait fonder l’Agruapción Guerrillera de Albacete dans la zone de Villarobledo qu’il connaissait bien, son père y ayant été professeur de latin avant la guerre civile.
Puis en mars 1946 il fut envoyé par Madrid en Extrémadure pour y remplacer Jesus Bayón González Carlosà la tête de l’Agruapcion. En mars 1946 il gagnait Plasencia (Caceres), où José Isasa Olaizola Ferminresponsable de l’Ejercito Nacional Guerrillero, avait établi un point d’appui chargé d’assurer le contact entre Jesus Bayón et Pedro Diaz Monje El Frances. Le responsable des contacts était un envoyé de Madrid Eulogio de la Torre Salazar Gomezqui avait pour collaborateur un ancien dirigeant de l’Union Républicaine, Pedro Sánchez Mazo Fraile, ancien secrétaire judiciaire de Guijo de Granadilla (Caceres). A l’arrivée de Pedro Rodriguez Gonzalez Maquis, Eulogio de la Torre Salazar tenta d’obtenir une rencontre avec Jesus Bayón González : Agustin Fraile Ballesteros Santiago, en l’absence de Bayón, reçut la convocation, la trouva suspecte et ne s’y rendit pas. Eulogio de la Torre et Pedro Rodriguez, accompagnés de Fraile allaient restés quatre jours à la ferme Cerca Virolillaprès de Zarza de Granadilla (Caceres), attendant les responsables de l’Agrupación. Le 20 avril 1946, c’est la Guardia Civil qui, surveillant Eulogio de la Torre depuis quelque temps, se présentait à la ferme. Dans l’échange de coups de feu, Eulogio de La Torre était grièvement blessé et se suicidait d’une balle au coeur, tandis que Pedro Sánchez Mazo Fraileet Pedro Rodriguez González Maquisblessé de deux balles dans une jambe, étaient capturés. Traduit devant un conseil de guerre, Pedro Rodríguez González Maquisdont les autorités ignoraient le rôle dans la guérilla de la province d’Albacete, échappa à la peine de mort.
Pedro Rodríguez González est mort à Tenerife en 1981.