Lors du coup d’État franquiste dejuillet 1936 Cecilio Rodríguez García avait été le responsable d’un centre de recrutement de miliciens aux arènes de Madrid. En 1938 il remplaça Desiderio Ortega au secrétariat du Conseil économique et social du centre.
Fin 1943- début 1944 il était membre du Comité régional du centre de la CNT et du Comité National dont le secrétaire était Manuel Amil Barciá et dont faisaient entre autres partie Gregorio Gallego García, Eduardo de Guzman, Celedonio Pérez Bernardo, Francisco Bajo Bueno, Aquilino Padilla, Hilario Gil, José Exposito Leiva, Francisco Royano, Pedro Ameijeiras Blanco et Manuel Fernández. Ce CN fut confirmé par le plenum national de Madrid le 13 mars 1944.
Cecilio Rodríguez García a été arrêté le 25 décembre 1944 à Madrid. Il a été traduit devant un Conseil de guerre qui s’est réunit en juillet 1946 à Alcala et a été condamné à une lourde peine de prison. A la prison de San Miguel de los Reyes, il fit l’un des responsables du bulletin clandestin Boletin CNT.
Dans les années 1960, il fut impliqué dans l’affaire dite des « cincopuntistas » (accords entre d’anciens militants de la CNT et les syndicats verticaux) et en 1966 il était membre de la commission provinciale de Madrid chargée de coordonner cette présence confédérale lors des élections syndicales.
Au début des années 1970 il était membre de la rédaction de la revue semie légale Sindicalismo(Madrid) lancée entre autres par Juan Gómez Casas afin de réorganiser la CNT.
Selon certaines sources, il serait passé en France lors de la Retirada en 1939 et aurait été pendant quelque temps déporté en Allemagne (au tire du service du travail obligatoire ?).