C’est à l’âge de treize ans que Melquesidez Rodríguez Chaos avait commencé à travailler comme apprenti dans un atelier métallurgique. L’année suivante il adhèrait à la Jeunesse Communiste.
En juillet 1936 il fit partie des groupes de surveillance organisés lors du soulèvement militaire. Il a été ensuite commissaire au Bataillon des Mineurs du Riotinto puis au Bataillon Albacete. Blessé dans la bataille de Madrid, et encore convalescent il réintégra la Commission d’éducation du soldat du Second corps d’armée. Il partit ensuite pour l’Aragon comme instructeur de la jeunesse avec la division d’Enrique Lister Forján.
En mars 1939 il participa aux combats à Madrid qui opposèrent les communistes d’un coté et, de l’autre la junte du général Segismundo Casado López appuyé par les anarchistes. Fait prisonnier à la fin de la guerre Melquesidez Rodríguez parvenait à s’évader des Arènes d’Alicante et retournait à Madrid pour poursuivre la lutte clandestine. Il y fut rapidement arrêté et condamné par un conseil de guerre à trente ans de réclusion. Remis en liberté conditionnelle le 29 janvier 1943 il fut assigné à résidence à Santander où il participa immédiatement à la réorganisation du PCE. Il fut à nouveau arrêté le 8 août 1943 et condamné à mort, peine qui fut ensuite commuée en longue détention.
Libéré conditionnel le 7 août 1963 du pénitencier de Burgos, il participa immédiatement au travail clandestin du PCE.
Melquesidez Rodríguez Chaos, qui est l’auteur de mémoires intitulées 24 años en la carcel (Paris, 1968, coleccion Ebro), a été élu en juillet 1981 membre du comité central du PCE.