C’est encore très jeune que Mario Rico Cobas, ayant la charge de ses frères orphelins, avait dû commencer à travailler comme chaudronnier aux arsenaux du Ferrol où il allait acquérir une grande cilture autodidacte. Dès la fin de son service militaire effectué à Vitoria et pendant la dictatire de Primo de Rovera, il était membre de la CNT du Ferrol et collaborait au journal Despertad(Vigo).
A partir de 1930 il allait se montrer très actif et acquérir une grande popularité dans les milieux confédéraux. Avec notamment Villacerde et José Ramon Suarez, il fut l’un des fondateurs du syndicat général des travailleurs de l’industrie navale du Ferrol et de la Fédération comarcale de la CNT. Il fut l’orateur de très nombreux meetings tenus dans la région entre 1930 et 1933, le directeur de Cultura Proletaria (Ferrol) dont il avait été l’un des fondateurs, le secrétaire du syndicat de la métallurgie (1932), le secrétaire de la Fédération comarcale (1933), et le délégué à de nombreux plenums et congrès régionaux dont le plenum régional de La Corogne (septembre 1930), le plenum national de la métallurgie à Gijon (novembre 1932), le plenum régional de Galice au Ferrol (1932), etc. activités qui lui valurent d’être emprisonné à plusieurs reprises en 1932, 1933 pour attentat à l’explosifs, en avril et novembre 1934 et en 1935.
Lors des tensions internes à la CNT entre anarchistes purs et syndicalistes, ol prit partie pour Juan Peiro et Angel Pestaña et en 1934 adhéra au Parti syndicaliste de ce dernier. En 1936 il fut élu conseller municipal du Parti syndicaliste.
Arrêté le 19 août 1936 et interné à la prison militaire de l’arsenal du Ferrol (La Corogne), Mario Rico Cobas aurait, selon la police, voulu révéler des cachettes d’armes et de documents du Front populaire. Il avait été alors emmené, avec 13 autres détenus qu’ il aurait dénoncé, vers le Mont San Felipe pour y retrouver ces cachettes. Toujours selon la police, les prisonniers se seraient alors soud&ainement mis à courir de tous cotés pour tenter de d’enfuir. Les gardes avaient ouvert le feu et avaient alors tués : Mario Rico Cobas, Andres Iglesias Garrote, Antonio M. Fernandez Mourente, Guillermo Cedron Gomez, Felipe Hernandez Gonzalez, Carlos Pérez fachal, Manuel Gonzalez Diaz, Venancio Pérez Blanco, José Rico Torrente et Ramon Hermo Miranda. Seuls quatre des prisonniers seraient parvenius à s’enfuir.
Cette version policière masque sans doute l’assassinar de ces prisonniers sous le prétexte de « la loi de fuite ».
Oeuvres : Outre de nombreuses collaborations à la presse libertaire - dont Solidaridad obrera(La Corogne), CNT, Ferrol Libre, El Grafico, Solidaridad Obrera (Barcelone)… - Mario Rico Cobas avait également été l’auteur d’au moins 3 pièces de théâtre à thême sociaux, Contradiccion, Nueva generacion, Triunfa del amor, qui furent montées en 1934.