Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, Amadeo Ramon Valledor était parvenu à s’enfuir et à gagner les Asturies. Il fut fait prisonnier lors de la chute du front nord alors qu’il tentait avec d’autres compagnons de s’enfuir en barque. Il fut condamné à une lourde peine. Le 17 décembre 1941 (ou 1942 ?) il s’évadait du détachement pénal de Minas de Moro à Fabero et s’intégrait au groupe de son cousin, Serafin Fernandez Ramon Santeiroformé essentiellement de mineurs cénétistes dont Manuel Bermudez Fernandez Asturiano, Arturo Martinez Xoqui, Antonio Vega Guerrero Rizoso, Vicente Seoane Pasoslargos, Gerardo Cañedo Gonzalez, Domingo Villar Torres et El Chato de Teijera.
Il fut ensuite l’un des responsables de la Federacion de guerrillas Leon Galicia.
En juillet 1947, avec un groupe de 7 guérilleros - dont Manuel Guriérrez Abella, César Rios, Adoracion Campo Cañedo et Serafin Fernandez Ramon - il participait à une tentative d’évacuation vers la France qui échoua à la suite d’un accrochage avec la Guardia Civil à Pobladura dans laquell trois des guérilleros furent blessés. Le 5 décembre 1947, il échappait à l’embuscade dans laquelle était tué Serafin Fernandez Ramon.
Le 7 décembre 1948 avec un groupe comprenant Abel Ares Pérez et Matilde Franco Canedo la compagne de ce dernier, il partait en taxi de Toral de los Vados jusqu’à Oviedo, puis le groupe, après avoir échappé de peu à la Guardia Civil, parvenait à passer en France le 13 décembre.
En France, Amadeo Ramon Valledor Ramons’intégra au groupe de Francisco Sabaté Llopart Quicoavec lequel en novembre 1951 il participa notamment à une attaque de banque à Barcelone et qu’il accompagna à plusieurs reprises lors de ses expéditions en Catalogne.
Atteint d’un cancer, Amadeo Ramon Valledor s’est suicidé le 18 août 1963 à Perpignan en se tirant une balle dans le cœur.