Mineur à Figols et adhérent à l’UGT, José Puertas Puertas avait été milicien pendant la guerre. N’étant pas parvenu à la fin de la guerre à passer en France, il avait été emprisonné et avait subi une détention difficile au cours de laquelle il contracteara une tuberculose.
Après sa remise en liberté provisoire au début des années 1940, il était retourné à Berga et à la mine de Figols et avait établi le contact avec la guérilla libertaire. Il allait désormais sevir d’agent de liaison entre la montagne et Barcelone, parcourant des dizaines de kilomètres sur les chemins de montagne pour informer et ravitailler les guérilleros. Il fut plus particulièrement lié à Ramon Vila Capdevila Caraquemadaet surtout à partir de 1944 à Marcelino Massana Bancells Panchotrès actif dans la région du Bages et de Bergueda.
José Puertas Puertas a été arrêté le 11 novembre 1949 avec les cénétistes Juan Villela Peralba Moreno, José Bartobillo Moles Delgado, Lourdes Villela Soler, Miguel et Jaime Guito Gramunt. Accusés avec Juan Villela et José Bartobillo d’être impliqués dans l’attaque le 9 novembre des mines de Figols par Massana, ils furent soumis à la torture dans les locaux de la Guardia Civil de Berga. Lors de ces séances de tortures, José Puertas Puertas, répétait inlasablement « le seul résistant ici, c’est moi ». Le 14 novembre tous trois étaient amenés près du pont de Vilada et assassinés par la Guardia civil (« loi de fuite »).
Une plaque rendant homage à ces trois militants sera apposée le 22 juillet 1999 lors de la Seconde marche d’hommage aux maquis organisé par un collectif libertaire.