Militant aciif des Jeunesses libertaires (FIJL) et du syndicat CNT de la construction depuis l’âge de 18 ans, Francisco Polonio Pérez fut de nombreuses fois persécuté par la police. Lors di coup d’état franquiste de juillet 1936 il participa à la résistance à Montilla (Cordoba). Blessé à trois reprises pendant la guerre civile ce qui lui valut d’être hospitalisé à Linares, il fut capturé à la fin de celle-ci à Alicante, interné au camp d’Albatera puis au bout de quelque smois aux prisons de Montilla et de Cordoba. Traduit devant un conseil de guerre il fut condamné à mort avant que la peine soit commuée pour celle de 20 ans de détention. Interné à Santona (Santander), il fit remis en liberté conditionnelle en mars 1943. Constamment surveillé et persécuté, il contacta la CNT et dès qu’il le put passa, sans doute à la fin des années 1940, en France où il continua de militer à la CNT de Perpignan puis, après un grave accident du travail, s’installa au Canet Plage où il fut l’un des organisateurs de la FL-CNT. Francisco Polonio Pérez, qui travaillait dans le bâtiment, est décédé à Montpellier le 1er août 1966.
POLONIO PEREZ, Francisco
Né en 1912 à Montilla (Cordoba) – mort le 1er août 1966 - Ouvrier du bâtiment – FIJL – CNT – Cordoba (Andalousie) – Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Montpellier (Hérault)