Agê de 18 ans au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, Luis Pintado Ochoa s’était enrôlé dans la Colonne Durruti avec laquelle il allait combattre jusuqu’à la Retriada en France où il fut interné dans divers camps dont Septfpnds, Bram et Argelès. Puis il fut enrôlé dans la 139ème Compagnie de travailleurs étrangers où son esprit rebelle et ses protestations répétées contre la maivaise nourritire lui valurent d’être envoyé ensuite dans une Compagnie disciplinaire à Brive-la-Gaillarde.
Pendant l’occupation il fut interné dans un camp à Henebon (Morbihan) au service des allemands. Avec un autre compagnon, Juan Lopez, il parvint à s’évader et gagna alors Mon-de-Marsan (Landes) où, sa connaissance de l’allemand, lui permit de falsifier des sauf-conduits de la Komandantur, permettant de sauver des camarades arrêtés par la Gestapo. En 1943 il fut arrêté par la police vichyste et emprisonné à la prison de Mont-de-Marsan dont il ne sortira qu’à la Libération de la ville par la Résistance.
Après la Libération il collabora sous le pseudinyme Helios Bolgasà Rutal’organe des jeunesses libertaires (FIJL) et organisa une petite école d’espéranto. Puis en 1947, il partit en Espagne pour y renforcer les cadres de la FIJL. L’année suivante il fut arrêté à Madrid avec plusieurs membres du Comité péninsulaire de la FIJL. Condamné à une lourde peine, il fut interné au Dueso.
Remis en liberté provisoire à la fin des années 1950, après 10 années derrière les barreaux, il repassait en France où il fut assigné à résidence par les autorités dans le Puy-de-Dôme.
Luis Pintado Ochoa est décédé à Mont-de-Marsan le 15 mai 1990.